Alors voici donc la parti de l'e-mail qui concerne le blog.
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....Le deuxième domaine, c'est le domaine familial. Là, je crois que tout va radicalement changer. Ca a déjà commencé en fait et je suis en train de me résoudre à croire ce que je vois.
"Cher mari" et moi nous nous sommes séparés lundi 2 mars. Ca a clashé. La goutte de trop ... De toutes façons, il n'y avait rien à faire, ça ne pouvait qu'en arriver là.
Alors là tu vois, je me sens super triste. Comme les pierres. Mes rêves .... ou plutôt mes illusions s'écroulent les unes après les autres.
Je me ramasse des baffes de tous les cotés. Ca me descend le moral, c'est le moins qu'on puisse dire.
Bien sûr que je me débrouille pour encaisser, mais comme je suis triste. Si tu savais...
J'ai l'impression de vivre un deuil. Un deuil précédé d'un sentiment d'abandon et même de trahison (en fait ça dépend des faits auxquels je pense). Mais là, c'est plus le sentiment de deuil qui prime.
Alors voilà. ce matin là, il était l'heure du réveil des enfants, à peu près. Et j'ai surpris "Cher mari", j'espère pour la dernière fois. J'ai décidé de ne plus attendre qu'un appartement se libère quelque part pour moi, et j'ai décidé de partir le jour même. Je lui ai dit : "avant midi ce sera fait".
Toute petite puce qui a tout entendu s'est mise à pleurer énormément car elle croyait que j'allais partir sans elle et elle a paniqué.
Alors "Cher mari"a dit : "non, toi tu restes dans l'appartement avec les enfants, c'est à moi de partir".
Dès cet instant, c'était parti. Décisions, enchaînements de choses plus ou moins bien faites, et maintenant, la réalité, en face et bien assommante.
Des découvertes d'un jour à l'autre qui font bien mal au coeur et qui détruisent un peu plus toutes les "certitudes" qui restaient encore.
Ouais, franchement, sacré tournant de ma vie là.
Je me sens rentrer en moi-même. Et je me sens minuscule. Pourtant il faudra que j'agisse en géante. Je suis morte de peur.
Mais c'est bizarre, ma peur elle vient quand je vois les choses qui me rappellent ma petitesse. Mais ce que je ressens le plus souvent, c'est beaucoup de tristesse et en même temps une très forte lueur d'espoir.
Ca doit venir du fait que je me dis, en mon fort intérieur, que je savais qu'il allait falloir en passer par là.
Voilà tu connais les grandes lignes du grand chambardement.
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La suite ? Boarf, même moi j'en ai aucune idée. En tout cas, c'est pas la super fête. Pas la super fête du tout.