jeudi 15 janvier 2009

- Mes trois obstacles

Ca peut en faire rire.
Mais pour moi, ce sont à ce jour, des obstacles de taille...

Il s'agit des 3 voyages que je dois faire à Paris.

Des gens sont partis du bout du monde pour voir la ville lumière.
Et moi, française du bout de la France, je ne l'ai jamais vue.


Hier, j'ai reçu ma première convocation à l'université. Je dois y être ... dans 8 jours !!!

En effet, le samedi 24 janvier, j'ai une réunion très importante pour rencontrer tous les professeurs qui vont corriger mes examens en fin d'année scolaire.

C'est mon premier obstacle car comme budget pour ce voyage, j'ai à ce jour ... rien, pas un kopeck.
On m'a dit qu'il faut prévoir environ 300 euros ; 150 pour le trajet en train, et le reste pour vivre sur place pendant environ 2 jours. S'il s'avère que je n'ai pas besoin de me loger là-bas, je n'aurais pas besoin d'autant d'argent n'est-ce pas ?
Je peux rogner au maximum sur le budget perso sur place, mais pas sur le prix du billet.


Là, ça démarre plutôt mal.
Il y a une offre d'emploi qui me correspondrait parfaitement. Si j'étais prise, ça m'ouvrirait des possibilités de trouver l'argent nécessaire à mon voyage. Mais à l'instant où j'écris ... j'ai pas encore de solution.


Le deuxième obstacle : le même voyage, prévu pour le 7 mars.
Obstacle déjà moins haut (bien qu'il le soit quand même pas mal), parce qu'au moins je suis prévenue à l'avance.
Ca me laisse le temps, je sais pas moi, de préparer un casse par exemple ? Oui, oui, je sais, mon humour est bidon. Mais comme aurait pu le dire Jacques Brel : Quand on n'a que ... l'humour ...


Après, reste un troisième obstacle, encore moins haut parce plus éloigné dans le temps : encore le même voyage, le jour de l'examen.
Celui-ci, nul doute, je vais le surmonter.

Pour les deux autres, allez, une angoisse de plus.
Comment je vais faire ? Comment ?
Mon mari me dit que je dois renoncer au moins au premier voyage, et peut-être au deuxième.

Le deuxième, non, la solution je la trouverai. C'est ma force à moi, de relever les défis. Je suis prête à me passer de tout sur place. Juste manger des casse-dalle, c'est l'affaire de 36 à 48 heures maximum, peut-être moins ; c'est sans problème.
Ne pas visiter la ville, ça ne me tuera pas non plus.


Mon mari me dit de ne pas rêver, que le premier voyage, c'est mort. Il dit aussi qu'en plus, ça lui ferait trop de peine que je parte.
Pour moi, la traduction c'est : ne compte pas trop sur moi ma chérie, reste à la maison c'est plus simple. En même temps, je comprends son point de vue (du coté finances, s'entend)

Moi j'ai conscience que j'ai peu de chances d'être à Paris le 24 janvier, mais je ne veux pas baisser les bras sans avoir exploré toutes les éventualités. D'ailleurs comment pourrais-je accepter cette idée alors que je viens à peine d'apprendre la nouvelle ?

Et puis, qui dit que la chance ne va pas me sourire ?
Je suis chanceuse dans la vie, de même qu'il m'arrive d'être très forte, quand la situation l'exige. Alors les portes ne sont pas toutes fermées, tout espoir n'est pas mort. D'ailleurs, j'ai déjà le gite sur place, preuve que je n'exagère pas en me trouvant chanceuse : une amie habite à 15 minutes en voiture de mon université et elle est prête à m'héberger.
Si ça c'est pas de la chance, qu'est-ce que c'est ?

Partant de là, pourquoi ne pas y croire encore ? A coeur vaillant rien d'impossible dit-on, et cet entretien avec les profs est important parce qu'ils doivent prendre connaissance de nos situations afin de nous donner les conseils adaptés à chacun de nos cas et nous expliquer ce qu'ils attendent de nous et quelles méthodes employer.

C'est pour ça, que tant qu'il y aura la moindre possibilité d'effectuer ce déplacement, moi je veux y croire. Si vraiment je devais y renoncer, ce ne serait qu'après avoir exploré toutes les pistes envisageables. Alors, et seulement alors, je détournerais mon regard afin d'éviter la tristesse et l'inquiétude, pour me concentrer sur les étapes suivantes.



Je m'aide, alors le Ciel m'aidera.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire