lundi 5 janvier 2009

- Situation actuelle.

Quoi de neuf docteur ?

Bah, du vieux surtout.

Alors, depuis ma dernière aventure relatée dans l'article précédent, ça n'a pas beaucoup évolué.

Déjà, j'ai revu le voisin qui faisait comme si de rien n'était. Mais sa femme m'a dit qu'il a été très perturbé par ce qu'il s'est passé car il n'est plus pareil depuis. Mon mari dit aussi qu'il le trouve différent dans ses attitudes et ses paroles.
Mon mari lui a un peu parlé, lui a dit qu'il n'avait pas assuré et le copain a, parait-il, reconnu les fait.

Pourtant, devant moi il n'a rien reconnu et a même dit qu'il n'a fait que reparler avec mon mari de ce dont celui-ci se plaignait en dehors de ma présence.
Quoi croire ? Ils doivent minimiser tous les deux je pense.

Ma séparation n'avance pas car je n'ai eu que de mauvaises nouvelles.
Je me suis inscrite au chômage mais l'assedic m'a annoncé que je n'avais aucun droit car je suis restée plus d'un an sans activité.

On m'avait dit que j'aurais droit au RMI dans le pire des cas, seulement voilà, pour y avoir droit il faut déjà être séparé.
Or, comment quitter la maison si je n'ai pas d'appartement ?
Et comment avoir un appartement sans revenu ?

Je suis donc prise au piège.

Les sentiments et attirances que je ressentais à nouveau pour mon mari lorsque je croyais pouvoir le quitter rapidement se sont totalement envolés.
Je reste toujours cool avec lui, sauf quand il ne tient pas parole sur une chose ou l'autre, ce qui arrive régulièrement.
Dans ce cas, je gueule un peu, mais ça passe vite. Pas envie de vivre dans la haine ou dans les cris.

Mes enfants continuent à se plaindre que leur papa ramène toujours des cigarettes à la maison alors que moi j'essaie d'arrêter de fumer. Chaque jour il promet que "demain, on arrête". Je me réveille le matin avec la joie d'arrêter, et lui me fout des clopes sous le nez.
Comme je suis de nature excessive, je ne résiste pas un instant. Cela me met très en colère car lorsqu'il n'est pas là, je m'en passe relativement facilement.
Je lui en veux et je m'en veux.
Ca me fatigue d'autant plus.


La solution qu'il me reste, est de trouver un boulot, mettre un peu de coté pour trouver un appart. Je vais aussi tenter de vendre notre terrain constructible, quand j'aurai assez d'argent pour passer une petite annonce.


A part ça, j'ai reçu ma carte d'étudiante de l'université de Paris, mais il me reste à m'inscrire au CNED pour recevoir les cours par correspondance.
Je vais expliquer cela dans un autre article.

Je n'ai pas envie pour autant de le faire souffrir, je voudrais juste partir. Je pense que c'est lui qui devrait quitter le domicile, car il avait promis de le faire autrefois, s'il recommençait ses conneries. Bien entendu, il ne veut absolument pas partir. Ne pas tenir parole est sa spécialité, je commence à avoir l'habitude.

C'est dommage car en m'obligeant à partir moi-même, il ruine tout espoir d'une éventuelle réconciliation pour le cas où il se reprendrait en main et se mettrait sur le droit chemin.

Bah, après tout, je ne serais pas la seule femme à ne pas partir sur le champ, de nombreuses femmes ont attendu des années avant de partir. Mais le temps passant, il me semble que le gachis de nos vie s'amplifie.

J'ai appris que je peux voir l'APRETO (Association Pour la REinsertion des TOxicomanes) car ils ont une section spécialisée dans l'aide aux familles des toxicomanes. J'espère qu'ils pourront m'aider, mais je parie que ce sera comme à chaque fois : on ne peut rien faire pour vous madame...

Noël a été sauvé, j'ai acheté des choses sur le célèbre site de vente aux enchères, mon père nous a aidés et mon mari s'est "débrouillé" pour trouver de quoi leur faire plaisir.

C'est marrant d'ailleurs, le cadeau qu'a préféré l'un de mes garçon a été ... de la pate à modeler.
Comme quoi, il suffit de pas grand chose souvent pour rendre un enfant heureux.

Sinon, moi j'ai passé ces vacances de noël à ... dormir.
Je m'en rends compte à chaque fois, c'est mon moyen de protection personnel. Mais cela n'est pas bien, car les enfants en souffrent, évidemment.

En plus, j'alterne entre un sommeil assommant et entre des insomnies. Ca craint.
Le fait de voir ma situation stagner me met tant en colère et me donne un tel sentiment d'impuissance, qu'en attendant de pouvoir agir, je dors.

Ces derniers jours, grâce au site de ventes, j'ai reçu des livres (payés 3 euros, frais compris) que je dois étudier cette année. Cela m'aide beaucoup car grâce à la lecture, je retrouve un sommeil presque normal et peux dormir la nuit. Donc je vais continuer à lire en début de soirée, après avoir couché les enfants, ce qui j'espère, va rétablir mon cycle de sommeil.


Aujourd'hui, j'ai fait une lettre de motivation et un CV original pour un emploi qui me plairait bien ... ça change des boulots de merde que je déteste. Ce serait merveilleux que je l'obtienne, mais je ne suis pas sûre du tout de correspondre au profil recherché.
Je tente quand même, on ne sait jamais.


Aujourd'hui toujours, l'école a repris, donc le rythme de vie devrait se remettre en ordre.

Je m'arme de patience, et il faut que je trouve les bonnes choses à faire pour faire évoluer ma situation. Ce n'est pas facile quand on est tout perdu dans sa tête.

J'allais oublier de dire une chose que j'ai remarquée durant ces vacances : quand on s'inquiète pour sa santé, l'idée de se retrouver seul, peut-être jusqu'à la fin de sa vie, fait bien peur.
Mais puisqu'il faut en passer par là, on y viendra. Et qui sait ? Peut-être qu'en étant seule avec mes petits (j'envisage la garde partagée) j'irai mieux ?

1 commentaire:

  1. Meme si pas que de très bonnes nouvelles, bien d'en avoir eu en tout cas..

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